Acides gras : il y a « trans » et « trans »
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Acides gras : il y a « trans » et « trans »
Tous les acides gras « trans » ne sont pas égaux. Parmi ces acides gras insaturés, on distingue aujourd’hui de plus en plus les trans d’origine industrielle, formés durant l’hydrogénation partielle des huiles végétales et les trans d’origine naturelle, présents dans la viande et les produits laitiers.
A ces profils d’acides gras différents correspondent des effets physiologiques différents et parfois même opposés. D’après une revue récente des études disponibles, des apports élevés d’acides gras trans d’origine industrielle augmentent le risque cardiovasculaire (quand ils représentent plus de 1,5 % de l’apport énergétique total).
L’acide gras vaccénique au contraire (un trans « naturel » d'origine laitière) pourrait diminuer le risque. Il a des effets bénéfiques sur le métabolisme des lipides, et peut-être même des glucides (anti-diabète). Il en est de même d’un autre trans, l’acide ruménique, d'origine laitière également...
Les produits laitiers contiennent une part importante d’acides gras trans. En effet, lors de la phase de rumination, la flore bactérienne présente dans le rumen de la vache, de la brebis ou de la chèvre, va hydrogéner les acides gras poly-insaturés présents dans l’alimentation de l’animal et conduire à la formation d’acides gras trans particuliers.
Certains trans naturels, enfin, semblent même avoir un intérêt potentiel en cancérologie. La consommation à long terme d’acide linoléique conjugué (CLA) a ainsi été inversement corrélée à l’incidence du cancer colo-rectal…
Toutes ces données épidémiologiques ou expérimentales retiennent aujourd’hui l’attention et attendent confirmation. Les experts s’accordent aujourd’hui sur la nécessité de conduire des travaux d’envergure pour approfondir la distinction entre les trans et apporter un message clair aux consommateurs.
(Advances in Nutrition, volume 2, p. 332–354. - Médecine des maladies métaboliques, volume 5, n° 3, p. 247-251.)
A ces profils d’acides gras différents correspondent des effets physiologiques différents et parfois même opposés. D’après une revue récente des études disponibles, des apports élevés d’acides gras trans d’origine industrielle augmentent le risque cardiovasculaire (quand ils représentent plus de 1,5 % de l’apport énergétique total).
L’acide gras vaccénique au contraire (un trans « naturel » d'origine laitière) pourrait diminuer le risque. Il a des effets bénéfiques sur le métabolisme des lipides, et peut-être même des glucides (anti-diabète). Il en est de même d’un autre trans, l’acide ruménique, d'origine laitière également...
Les produits laitiers contiennent une part importante d’acides gras trans. En effet, lors de la phase de rumination, la flore bactérienne présente dans le rumen de la vache, de la brebis ou de la chèvre, va hydrogéner les acides gras poly-insaturés présents dans l’alimentation de l’animal et conduire à la formation d’acides gras trans particuliers.
Certains trans naturels, enfin, semblent même avoir un intérêt potentiel en cancérologie. La consommation à long terme d’acide linoléique conjugué (CLA) a ainsi été inversement corrélée à l’incidence du cancer colo-rectal…
Toutes ces données épidémiologiques ou expérimentales retiennent aujourd’hui l’attention et attendent confirmation. Les experts s’accordent aujourd’hui sur la nécessité de conduire des travaux d’envergure pour approfondir la distinction entre les trans et apporter un message clair aux consommateurs.
(Advances in Nutrition, volume 2, p. 332–354. - Médecine des maladies métaboliques, volume 5, n° 3, p. 247-251.)
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