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Nos poetes et ecrivains préférés

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Message par Bio_Bella Mer 24 Mar - 23:03

Salut,
je m'interesse a la litterature comme je m'interesse a la microbiologie,donc j'ai voulu lancer ce topic pour donner une petite biographie de nos ecrivains préférés,ça nous aidera a enrichir nos connaissances

je vais commencer par:
Yasmina Khadra
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Au fil des années, le succès de Yasmina Khadra ne se dément pas. Derrière ce pseudonyme féminin, se cache un officier supérieur de l'armée algérienne, Mohammed Moulessehoul, qui décide un jour de prendre sa retraite et de se consacrer entièrement à l'écriture. Né d'un père infirmier et d'une mère nomade, il est confié à une institution militaire à l'âge de neuf ans, d'où il sort sous-lieutenant. Après trente-six ans passée dans les rangs de l'armée algérienne, il la quitte en août 2000, pour le Mexique puis la France en janvier 2001. C'est cette même année qu'il publie 'L' Ecrivain' et qu'il révèle son identité à la presse et au public. Parmi ses ouvrages, on peut citer 'Morituri', 'L' automne des chimères', 'A quoi rêvent les loups' ou 'Cousine K' où se déploie le 'style Khadra' alliant lyrisme, métaphores inattendues, dépouillement et poésie. Style qui atteint son apogée avec 'L' Attentat', retenu par les jurys du Goncourt et du Renaudot en 2005. En 2010, l'Algérien délaisse pour un temps le sujet du conflit au Moyen-Orient, au coeur de 'Les Hirondelles de Kaboul' et 'Les Sirènes de Bagdad' pour livrer un conte moral : 'L' Olympe des infortunes' aux éditions Julliard.



Les anecdotes sur Yasmina Khadra


Alias ma femme
Le pseudonyme de Yasmina Khadra (' jasmin vert' en arabe) est composé des deux prénoms de sa femme. L'auteur a voulu témoigner à celle-ci et aux femmes algériennes toute son admiration et son amour.




Primé
Yasmina Khadra obtient le prix roman France Télévision 2008 pour 'Ce que le jour doit à la nuit'.


Ses citations


«Si on n’a pas confiance en soi, si on n’a pas de respect, de considération, d’estime pour soi-même, on ne peut pas être un homme, même ordinaire.»
0]Yasmina Khadra ] - Extrait d'une interview sur Evene.fr - Octobre 2006



«Il te restera toujours tes rêves pour réinventer le monde que l’on t’a confisqué.»
0]Yasmina Khadra ] - L’Attentat



«La jeunesse africaine, américaine, asiatique, européenne, danse au rythme d’une même musique.»
0]Yasmina Khadra ] - Extrait d'une interview sur Evene.fr - Octobre 2006

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Message par Serratia Jeu 25 Mar - 15:08

Coucou Biobella , je te remercie pour la biographie de "Yasmina Khadra", tu sais au début je croyais que c'était une femme pourtant j'avais lu un de ces livres, "l'attentat" je crois. très belle histoire !! parle d'une femme qui fait exploser une bombe cachée sous sa robe avec beaucoup d'audace! voilà c'est tout, j'aimerai tant lire "le dingue au bistouri" que tout le monde en parle : )


Merci encore
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Message par Serratia Jeu 25 Mar - 15:32

KATEB YACINE

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Né à Constantine le 6 août 1929. Son père
est oukil
judiciaire et apôtre de la double-culture. Ecole coranique et école
française. Expulsé
du lycée à Sétif après la manifestation du 8 mai 1945. 1948-1950:
reporter à
"Alger républicain". Voyage en Orient. Il vient en France en 1951,
puis voyage
pendant la guerre. Membre du PCA .Prix Jean Amrouche en 1963. Il
retourne alors en
Algérie où il continue d'écrire . Voyages en URSS et Hanoï.
Directeur du théâtre de
Bel-Abbès. Meurt à Grenoble des suites d'une leucémie le 28 octobre
1989. (Source: Jean
Déjeux).
Citations

« Je suis né d'une mère folle très géniale. Elle était généreuse,
simple, et des perles coulaient de ses lèvres. Je les ai recueillies
sans savoir leur valeur. Après le massacre (8 mai 1945), je l'ai vue
devenir folle. Elle, la source de tout. Elle se jetait dans le feu,
partout où il y avait du feu. Ses jambes, ses bras, sa tête, n'étaient
que brûlures. J'ai vécu ça, et je me suis lancé tout droit dans la folie
d'un amour, impossible pour une cousine déjà mariée.
»
Kateb Yacine (dans Ghania Khelidi, 1990, p. 13)
« Mais quand on parle au peuple dans sa langue, il ouvre grand les
oreilles. On parle de l'arabe, on parle du français, mais on oublie
l'essentiel, ce qu'on appelle le berbère. Terme faux, venimeux même qui
vient du mot 'barbare'. Pourquoi ne pas appeler les choses par leur nom?
ne pas parler du 'Tamazirt', la langue, et d''Amazir', ce mot qui
représente à la fois le lopin de terre, le pays et l'homme libre ?
»
Kateb Yacine (dans Ghania Khelifi, 1990, p. 91)
« Éternelle sacrifiée, la femme dès sa naissance est accueillie sans
joie. Quand les filles se succèdent (…), cette naissance devient une
malédiction. Jusqu'à son mariage, c'est une bombe à retardement qui met
en danger l'honneur patriarcal. Elle sera donc recluse et vivra une vie
secrête dans le monde souterrain des femmes. On n'entend pas la voix des
femmes. C'est à peine un murmure. Le plus souvent c'est le silence. Un
silence orageux. Car ce silence engendre le don de la parole.
»
Kateb Yacine, J'ai vu l'étoile qui n'a brillé qu'une fois,
dans le monde, Paris, 4 avril 1984.
« On croirait aujourd'hui, en Algérie et dans le monde, que les
Algériens parlent l'arabe. Moi-même, je le croyais, jusqu'au jour où je
me suis perdu en Kabylie. Pour retrouver mon chemin, je me suis adressé à
un paysan sur la route.
Je lui ai parlé en arabe. Il m'a répondu en tamazight. Impossible de se
comprendre. Ce dialogue de sourds m'a donné à réfléchir. Je me suis
demandé si le paysan kabyle aurait dû parler arabe, ou si, au contraire,
j'aurais dû parler tamazight, la première langue du pays depuis les
temps préhistoriques...


son livre "Nedjma"

Publiée en 1956, alors que l’Algérie est
encore Française, cette histoire est le cri de tout un peuple. “J’ai
écrit Nedma pour que les Français comprennent ce qu’était l’Algérie
”.

Quatre amis sont obsédés par la même femme mariée. Les secrets et les
mystères planent autour de chacun de ces personnages. Le plus terrible
est celui qui entoure la jeune femme : fille illégitime d’une Française
et d’un Algérien dont l’identité n’est pas clairement identifiée, Nedjma
fut ensuite confiée à Lella Fatma. Tous ces destins tragiques vont se
croiser et s’entremêler.
Le problème de l’identité est une constante de ce roman: l’identité des
personnages eux-mêmes, mais aussi celle d’une nation.



Le fait que Kateb Yacine ait choisi
d’écrire son récit en français, marque bien la dualité de cette quête.
Il n’y avait pas de tradition romanesque en Algérie avant l’arrivée des
colons. Le français est donc la langue des histoires écrites. Mais en
même temps, ce récit est on ne peut plus algérien : on retrouve dans la
structure du roman, la tradition des récits en ellipses, “où chaque
détours est un retour
”. L’écriture est éclatée comme les sentiments
ambigus que l’auteur éprouve pour la langue française : entre
fascination et rejet. De ce fait, le lecteur ne peut être passif, et il
est difficile de se laisser aller. Pourtant, ce serait une perte
terrible que de ne pas faire cet effort de lecture, ce pas vers l’Autre,
cette acceptation de repères différents des nôtres, car ce texte est un
très beau passage de littérature et de poésie.
Les allusions nombreuses à la condition des colons et des arabes sont
introduites discrètement au cours de la narration. Comme dans beaucoup
de romans issus de la colonisation, la question de la double identité
est permanente. Nedjma, l’étoile, incarne tout à la fois l’être désiré
et l’Algérie : elle est une vision fantasmatique de la patrie, elle
aussi, voilée par la colonisation (donc les Français) comme la femme
l’est par la tradition religieuse musulmane.
Un très beau texte pour découvrir l’Algérie au moment où celle-ci rêvait
de prendre son indépendance.

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Message par Bio_Bella Jeu 25 Mar - 17:33

biologiste a écrit:Coucou Biobella , je te remercie pour la biographie de "Yasmina Khadra", tu sais au début je croyais que c'était une femme pourtant j'avais lu un de ces livres, "l'attentat" je crois. très belle histoire !! parle d'une femme qui fait exploser une bombe cachée sous sa robe avec beaucoup d'audace! voilà c'est tout, j'aimerai tant lire "le dingue au bistouri" que tout le monde en parle : )


Merci encore
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meme moi au debut j'ai cru que c'est une femme,mais apres avoir lu quelques uns des ses ouevres comme:"ce que le jour doit à la nuit" et "les sirenes de Bagdad" j'ai su que c'st completement le contraire,et qu'il a choisi le nom de sa femme car d'apres ce que j'ai compri comme il est un Moudjahid, il avait des problemes avec son vrai nom,donc il a préféré de choisir un pseudo...
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Message par Serratia Jeu 25 Mar - 19:07

Ah oui c'est vrai, à l'époque pendant la guerre, ils faisaient ça ... Merci biobella pour cette information [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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Message par Admin Jeu 25 Mar - 22:42

Nice topic,Bravo Bio_Bella [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

pour moi j'ai toujours aimé lire les livres de Amine Maalouf,mais comme ils sont rares j'avait plus la chance..mais bon ça n'empeche plus de donner une petite biographie:

Maalouf Amin (1949)

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Nationalité: Libanaise

Biographie : Il est élevé dans des écoles jésuites de Beyrouth où il apprend l'arabe, mais il reçoit une culture Française.
Il écrit ses livres en Français.
Comme son père avant lui, il deviendra journaliste après avoir fait des études de sociologie et sciences économiques. Il débutera sa carrière dans le magazine politique Al-Nahar.
En 1976, il quitte le Liban avec sa famille et devient rédacteur en chef de Jeune Afrique tout en gardant un métier de reporter. Ce qui l'amène à couvrir de nombreux événements, de la guerre du Vietnam à la révolution iranienne, et à parcourir pour des reportages une soixantaine de pays, soit l'Inde, le Bengladesh, l'Éthiopie, la Somalie, le Kenya, le Yémen et l'Algérie.

En 1985, après le succès des Croisades vues par les arabes, Amin Maalouf décide de se consacrer entièrement à l'écriture.

Il s'installe dans une petite maison de pêcheur sur l'île d'Yeu en Vendée.

"Quand on a vécu au Liban, la première religion que l'on a, c'est la religion de la coexistence " affirme Amin Maalouf
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Message par Bio_Bella Mar 4 Mai - 20:02


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Paulo Coelho

Paulo Coelho est né en 1947 à Rio de Janeiro dans une famille de classe moyenne. Son père, Pedro, était ingénieur et sa mère, Lygia, femme au foyer. Il fit sa scolarité à l’école jésuite de San Ignacio, à Rio, et se forgea rapidement une âme rebelle sous le carcan austère de l’éducation des Pères.

Son aspiration pour la littérature fut aussi précoce que son besoin de révolte. Malheureusement, son père, désemparé par cet enfant difficile, le fit interner dans un hôpital psychiatrique alors qu’il n’avait que dix-sept ans. Bien des années plus tard, l’écrivain puisera dans cette expérience pénible le matériau de son roman Veronika décide de mourir.

Ses parents le veulent ingénieur, Paulo aime le théâtre. Les années soixante voient l’explosion internationale du mouvement hippie. Paulo y souscrit, ainsi qu’à tous ses excès. C’est aussi durant cette période de révolution culturelle que le compositeur et interprète Raul Seixas lui demande de devenir son parolier. Leur association est un succès, et leur collaboration (qui dure jusqu’en 1976) contribue à changer le visage de la scène rock brésilienne.

Hélas, le Brésil est alors aux mains d’une dictature militaire et les prises de position libertaires de Paulo dans ses différentes activités (journalisme, musique, bandes dessinées…) le désignent bientôt comme un élément subversif. Il fait de la prison et est soumis à la torture. Ironie du sort, c’est son « dossier psychiatrique » qui le sauve : il échappe au pire en se faisant passer pour fou.

Profondément marqué par cette expérience, Paulo Coelho aspire à une vie ordinaire. À vingt-six ans, il entre chez Polygram et rencontre sa première épouse. Cet épisode de « normalité » ne dure que quelques années. En 1978, il quitte femme et travail.

C’est dans un lieu de mort et de souffrance, le camp de concentration de Dachau, que sa vocation d’écrivain prend un tournant majeur. Là, dans l’émotion du recueillement, Coelho a une vision qui se transforme en rencontre quelques mois plus tard. Cet homme, dont il ne souhaite pas révéler l’identité, jouera un rôle clé dans sa réconciliation avec le catholicisme et dans son engagement littéraire.

Coelho emprunte alors l’ancienne route du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle en compagnie de Christina Oiticica, sa nouvelle compagne (et aujourd’hui sa femme). Il y découvre bien des secrets sur lui-même et sur le monde qui constitueront l’essentiel de son message futur. Il en rapporte aussi la matière de son premier livre : Le Pèlerin de Compostelle.

C’est le début d’une formidable aventure et d’un phénomène mondial : Coelho, dont le premier ouvrage est tiré à 900 exemplaires par une petite maison d’édition brésilienne, a vendu à ce jour près de 100 millions de livres, publiés dans 67 langues dans plus de 150 pays. En 1999, d’après une enquête du magazine Lire, Paulo Coelho est le deuxième auteur le plus vendu au monde.

Depuis dix ans, ses ouvrages occupent les meilleures places dans les listes de best-sellers internationales.

L’Alchimiste occupe une place particulière dans son œuvre. Ce conte initiatique au succès phénoménal est considéré comme un ouvrage culte et souvent comparé au Petit Prince d’Antoine de Saint-Exupéry ou au Prophète de Khalil Gibran.

En moins de vingt ans, l’auteur a séduit des millions de lecteurs d’origine, d’éducation et de mode de vie fort différents. Son œuvre développe les thèmes de son propre apprentissage et restitue une spiritualité complexe dans les termes les plus simples et les formes les plus diverses.

Aujourd’hui, Paulo Coelho est un homme honoré et une figure internationale de la scène littéraire. Au Brésil, il s’est vu récemment décerner une place à l’Académie des Lettres (l’équivalent de notre Académie française). Paulo Coelho a également créé une fondation pour le soutien des défavorisés au Brésil et s’investit dans de nombreux programmes humanitaires dans le monde, notamment pour l’Unesco.

Pour conclure cette biographie d’un écrivain hors normes qui n’a pas fini de nous surprendre, nous emprunterons les mots d’un prix Nobel de littérature, Kenzaburo Oe : des millions de personnes de par le monde s’accordent à penser que « Paulo Coelho connaît le secret de l’Alchimie littéraire ».
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Message par biopepeth Lun 21 Juin - 11:51

Bio_Bella a écrit:
biologiste a écrit:Coucou Biobella , je te remercie pour la biographie de "Yasmina Khadra", tu sais au début je croyais que c'était une femme pourtant j'avais lu un de ces livres, "l'attentat" je crois. très belle histoire !! parle d'une femme qui fait exploser une bombe cachée sous sa robe avec beaucoup d'audace! voilà c'est tout, j'aimerai tant lire "le dingue au bistouri" que tout le monde en parle : )


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meme moi au debut j'ai cru que c'est une femme,mais apres avoir lu quelques uns des ses ouevres comme:"ce que le jour doit à la nuit" et "les sirenes de Bagdad" j'ai su que c'st completement le contraire,et qu'il a choisi le nom de sa femme car d'apres ce que j'ai compri comme il est un Moudjahid, il avait des problemes avec son vrai nom,donc il a préféré de choisir un pseudo...
de meme pour moi mais " la guerre des loups " m'a donner reponse
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Message par biopepeth Lun 21 Juin - 11:52

Serratia a écrit:KATEB YACINE

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Né à Constantine le 6 août 1929. Son père
est oukil
judiciaire et apôtre de la double-culture. Ecole coranique et école
française. Expulsé
du lycée à Sétif après la manifestation du 8 mai 1945. 1948-1950:
reporter à
"Alger républicain". Voyage en Orient. Il vient en France en 1951,
puis voyage
pendant la guerre. Membre du PCA .Prix Jean Amrouche en 1963. Il
retourne alors en
Algérie où il continue d'écrire . Voyages en URSS et Hanoï.
Directeur du théâtre de
Bel-Abbès. Meurt à Grenoble des suites d'une leucémie le 28 octobre
1989. (Source: Jean
Déjeux).
Citations

« Je suis né d'une mère folle très géniale. Elle était généreuse,
simple, et des perles coulaient de ses lèvres. Je les ai recueillies
sans savoir leur valeur. Après le massacre (8 mai 1945), je l'ai vue
devenir folle. Elle, la source de tout. Elle se jetait dans le feu,
partout où il y avait du feu. Ses jambes, ses bras, sa tête, n'étaient
que brûlures. J'ai vécu ça, et je me suis lancé tout droit dans la folie
d'un amour, impossible pour une cousine déjà mariée.
»
Kateb Yacine (dans Ghania Khelidi, 1990, p. 13)
« Mais quand on parle au peuple dans sa langue, il ouvre grand les
oreilles. On parle de l'arabe, on parle du français, mais on oublie
l'essentiel, ce qu'on appelle le berbère. Terme faux, venimeux même qui
vient du mot 'barbare'. Pourquoi ne pas appeler les choses par leur nom?
ne pas parler du 'Tamazirt', la langue, et d''Amazir', ce mot qui
représente à la fois le lopin de terre, le pays et l'homme libre ?
»
Kateb Yacine (dans Ghania Khelifi, 1990, p. 91)
« Éternelle sacrifiée, la femme dès sa naissance est accueillie sans
joie. Quand les filles se succèdent (…), cette naissance devient une
malédiction. Jusqu'à son mariage, c'est une bombe à retardement qui met
en danger l'honneur patriarcal. Elle sera donc recluse et vivra une vie
secrête dans le monde souterrain des femmes. On n'entend pas la voix des
femmes. C'est à peine un murmure. Le plus souvent c'est le silence. Un
silence orageux. Car ce silence engendre le don de la parole.
»
Kateb Yacine, J'ai vu l'étoile qui n'a brillé qu'une fois,
dans le monde, Paris, 4 avril 1984.
« On croirait aujourd'hui, en Algérie et dans le monde, que les
Algériens parlent l'arabe. Moi-même, je le croyais, jusqu'au jour où je
me suis perdu en Kabylie. Pour retrouver mon chemin, je me suis adressé à
un paysan sur la route.
Je lui ai parlé en arabe. Il m'a répondu en tamazight. Impossible de se
comprendre. Ce dialogue de sourds m'a donné à réfléchir. Je me suis
demandé si le paysan kabyle aurait dû parler arabe, ou si, au contraire,
j'aurais dû parler tamazight, la première langue du pays depuis les
temps préhistoriques...


son livre "Nedjma"

Publiée en 1956, alors que l’Algérie est
encore Française, cette histoire est le cri de tout un peuple. “J’ai
écrit Nedma pour que les Français comprennent ce qu’était l’Algérie
”.

Quatre amis sont obsédés par la même femme mariée. Les secrets et les
mystères planent autour de chacun de ces personnages. Le plus terrible
est celui qui entoure la jeune femme : fille illégitime d’une Française
et d’un Algérien dont l’identité n’est pas clairement identifiée, Nedjma
fut ensuite confiée à Lella Fatma. Tous ces destins tragiques vont se
croiser et s’entremêler.
Le problème de l’identité est une constante de ce roman: l’identité des
personnages eux-mêmes, mais aussi celle d’une nation.



Le fait que Kateb Yacine ait choisi
d’écrire son récit en français, marque bien la dualité de cette quête.
Il n’y avait pas de tradition romanesque en Algérie avant l’arrivée des
colons. Le français est donc la langue des histoires écrites. Mais en
même temps, ce récit est on ne peut plus algérien : on retrouve dans la
structure du roman, la tradition des récits en ellipses, “où chaque
détours est un retour
”. L’écriture est éclatée comme les sentiments
ambigus que l’auteur éprouve pour la langue française : entre
fascination et rejet. De ce fait, le lecteur ne peut être passif, et il
est difficile de se laisser aller. Pourtant, ce serait une perte
terrible que de ne pas faire cet effort de lecture, ce pas vers l’Autre,
cette acceptation de repères différents des nôtres, car ce texte est un
très beau passage de littérature et de poésie.
Les allusions nombreuses à la condition des colons et des arabes sont
introduites discrètement au cours de la narration. Comme dans beaucoup
de romans issus de la colonisation, la question de la double identité
est permanente. Nedjma, l’étoile, incarne tout à la fois l’être désiré
et l’Algérie : elle est une vision fantasmatique de la patrie, elle
aussi, voilée par la colonisation (donc les Français) comme la femme
l’est par la tradition religieuse musulmane.
Un très beau texte pour découvrir l’Algérie au moment où celle-ci rêvait
de prendre son indépendance.

ohhhhhhhhhhhh merci je l'aime bien et surtout son fils lol tongue
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Message par Bio_Bella Lun 21 Juin - 15:56

c'est qui son fils biopepeth? [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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Message par biopepeth Lun 21 Juin - 18:13

ohhhhhhhhhhh bein c'est Kateb amazigh le chanteur de gnawi ex vocaliste de gnawa diffusion on peut ouvrir une rebrique de gouts musicaux si vous voulez
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Message par Admin Mer 16 Mar - 21:29

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Tahar Ben Jelloun (en arabe : طاهر بنجلون) est un écrivain et poète marocain de langue française né à Fès le 1er décembre 1944. Après avoir fréquenté une école primaire bilingue arabo-francophone, il a étudié au lycée français de Tanger à l'âge de dix-huit ans puis fit des études de philosophie à l'université Mohammed-V de Rabat où il écrivit ses premiers poèmes, recueillis dans Hommes sous linceul de silence (1971).

Il enseigna ensuite la philosophie au Maroc, mais dû partir pour la France en 1971 car l'enseignement de la philosophie fut arabisé, et il n'était pas formé pour cela. Il écrivit à de nombreuses reprises pour le quotidien Le Monde à partir de 1972. Il poursuivit par un doctorat de psychiatrie sociale obtenu en 1975. Son écriture profita de son expérience de psychothérapeute (La Réclusion solitaire, 1976).

En 1985 il publia le roman L'Enfant de sable qui le rendit célèbre. Il a obtenu le prix Goncourt en 1987 pour La Nuit sacrée, une suite à L'Enfant de sable.

Tahar Ben Jelloun vit actuellement à Paris avec sa femme et sa fille Mérième, pour qui il a écrit plusieurs ouvrages pédagogiques (Le Racisme expliqué à ma fille, 1997). Il est aujourd'hui régulièrement sollicité pour des interventions dans les écoles et collèges.

Son œuvre a été traduite dans de nombreuses langues ; citons particulièrement L'Enfant de sable et La Nuit sacrée (43 langues) ainsi que Le Racisme expliqué à ma fille (25 langues dont l'espéranto). La plupart de ses livres ont été traduits en arabe, parfois avec des révisions par l'auteur lui-même.

Ainsi «L’Enfant de sable » (Seuil 1985) et « La Nuit sacrée » Prix Goncourt 1987 ont été traduits dans 43 langues dont, en dehors des langues européennes et de l’anglais, l’indonésien, le lithuanien, le vietnamien, le hindi, l’hébreu, le japonais, le coréen, le chinois, l’albanais, le slovène, l’arabe etc.

« Le racisme expliqué à ma fille » qui est un best seller en France, Italie et Allemagne a été traduit dans 33 langues dont les trois langues principales d’Afrique du Sud (l’Afrikaan, le Siswati et l’Ixixhosa), le bosniaque et l’esperanto !

Tahar Ben Jelloun a reçu le Prix IMPAC à Dublin en juin 2004 ; ce prix, décerné par un jury international après une sélection faite par 162 bibliothèques et librairies anglo-saxones a couronné le roman « Cette aveuglante absence de lumière », livre écrit à la demande et après un entretien avec un ancien prisonnier du bagne de Tazmamart au Maroc.
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