Cyclisme : soupçons de dopage sur Alberto Contador

L'Espagnol [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], le vainqueur de l'édition 2010 du Tour de France, a fait l'objet d'un contrôle antidopage aux résultats anormaux, annonce l'agent du coureur jeudi 30 septembre. Des traces minimes de clenbuterol, un anabolisant, ont été retrouvées dans l'un des échantillons prélevés lors de la deuxième journée de repos du Tour, le 21 juillet à Pau.


L'Union cycliste internationale (UCI), après avoir informé Contador pour la première fois le 24 août, a décidé de suspendre "formellement" le coureur à titre provisoire. L'Union précise toutefois que la concentration du produit était "quatre cent fois moins importante que ce que les laboratoires accrédités par l'Agence mondiale antidopage [AMA] doivent être capables de déceler. (...) Etant donné cette très faible concentration et, en coordination avec l'AMA, l'UCI a aussitôt lancé les procédures adéquates de gestion des résultats, dont l'analyse d'un échantillon B, qui a confirmé le premier résultat."
LA "CONTAMINATION ALIMENTAIRE" EN QUESTION

Il faudra "de nouvelles enquêtes scientifiques avant de pouvoir tirer des conclusions", et ces examens prendront du temps, ajoute l'UCI dans son communiqué. L'agent de Contador explique pour sa part la présence de ces traces par "un cas de contamination alimentaire", théorie avérée par des "experts", qui serait "la seule explication possible à ce qui s'est passé". "Cet élément permet de définir avec précision qu'il n'y a pas d'aspect intentionnel, (...) particulièrement au regard du nombre de tests passés par Contador durant le Tour de France", a-t-il ajouté.
Le clenbuterol, substance interdite en et hors compétition, a été récemment relevée lors d'un contrôle du coureur chinois Li Fuyu, le 23 mars, à l'occasion de la course belge A travers la Flandre. Li Fuyu avait déjà expliqué son cas par une contamination et reçu l'appui d'un biochimiste néerlandais, lequel a expliqué que "le clenbuterol existe dans les suppléments alimentaires et dans la viande". De la classe des bêta-2 agonistes, ce produit est notamment utilisé pour traiter l'asthme. Administré de façon systématique, il favorise la dilatation des bronches et peut avoir de puissants effets anabolisants.</IMG>

ils ont annoncé hier qu'ils ont trouvé un anabolisant dont le taux est 8fois plus elevé

apparemment,il va avoir des ennuis ce contador

Les accusations continuent de s'abattre sur Alberto Contador. Après les révélations sur la présence de clenbutérol dans son sang, pendant le Tour 2010, certains médias ont avancé que des résidus plastiques typiques des poches de transfusions sanguines auraient été retrouvés dans ses urines.

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Alors que cette affaire réveille les vieux démons qui secouent régulièrement le cyclisme, le porte-parole du champion réfute tous les soupçons.

«C'est inexact, c'est faux, ce sont des accusations sans fondements», assure Jacinto Vidarte, ajoutant que le triple vainqueur du Tour de France (2007, 2009, 2010) n'exprimerait aucune réaction d'ici à «la décision de l'UCI» (Union cycliste internationale).
Des traces de résidus plastiques dans les urines
Jeudi, la chaîne de télévision allemande ARD, puis le quotidien français L'Equipe, rapportaient, sans citer de source, qu'une concentration de résidus plastiques supérieure à la normale avait été détectée dans les échantillons d'urine de Contador. Lundi, le New York Times affirmait qu'un test de détection de ces résidus avait été utilisé pour la première fois lors du Tour et avait révélé un niveau de contaminants chimiques huit fois supérieur au niveau minimal caractéristique d'un dopage par transfusion dans au moins un échantillon de Contador.
L'Espagnol de 27 ans a été suspendu à titre provisoire après la révélation d'un résultat «anormal», avec des traces minimes d'un produit interdit, le clenbutérol (un bêta-stimulant), lors d'un contrôle antidopage pendant le Tour de France. «C'est un cas de contamination alimentaire et je suis la victime», avait clamé Contador le 30 septembre lors d'une conférence de presse dans la banlieue de Madrid, pour expliquer ce résultat «anormal».
Pat McQuaid, président de l'UCI, a déclaré samedi vouloir conclure «le plus vite possible» cette affaire.

Leparisien.fr